Edito de Bernard FARGES
Cher collègue,
Après cette récolte encore une fois originale, le travail continue dans les chais. Le climat, pendant les vendanges, aura été idéal pour faire mûrir tous les cépages, nous finissons en beauté cette année viticole.
Les chais se sont à nouveau plus ou moins remplis et il faut maintenant relancer la machine commerciale de Bordeaux. Nos stocks sont cohérents avec un millésime intéressant pour cette relance sur les marchés français comme à l’exportation. La rareté du millésime 2017 a naturellement créé de la tension sur les cours, ne soyons pas surpris par un fléchissement du montant des transactions dans les semaines à venir.
Pour autant, ce fléchissement devra être raisonnable pour permettre une relance rapide tout en maintenant un niveau de prix suffisant afin d’assurer le dynamisme de nos exploitations viticoles. Beaucoup d’entre elles restent fragilisées après le gel 2017 et les augmentations de nos coûts de production sont annoncés, notamment avec la mise en place de contraintes liées à la transition écologique. Ces surcoûts doivent se répercuter sur nos prix de vente.
Au moment où la campagne de commercialisation va commencer, ayons tous en tête ces deux objectifs : relancer les ventes de nos vins de Bordeaux et garantir la santé économique de nos exploitations.
Cordialement,
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