Edito de Bernard FARGES
Cher collègue,
Les 3 matinées de gel sont venues, une nouvelle fois détruire une partie du vignoble et pour certains d’entre nous, cela constitue le 4ème sinistre consécutif depuis 2016.
C’est sur ces exploitations que notre attention et notre solidarité doit se porter.
Ce gel n’est pas aussi étendu que celui de 2017, mais il aura des effets ponctuels graves sur les entreprises touchées.
Sur le marché de nos vins, nous sommes toujours dans l’attente du redressement de l’activité pour voir nos volumes se commercialiser normalement.
Quelques signaux positifs se font jour en Asie et sur d’autres marchés d’exportation, ce n’était pas arrivé depuis de nombreux mois.
Au-delà de la baisse de nos ventes liée aux conséquences de la récolte 2017, il existe des éléments structurels négatifs que nous devons travailler au plus vite.
Par exemple, la baisse de la consommation de viande rouge entraine clairement une baisse de la consommation de vin rouge, au profit de vins blancs et rosés. Or nous n’avons pas encore pris le train de la croissance sur ces 2 produits que nous produisons pourtant.
D’autres éléments structurels sont à travailler au plus vite comme le profil de certains de nos vins, mais aussi les sujets de promotion et de liens avec nos distributeurs.
Nous cumulons aujourd’hui les effets de court terme avec nos faiblesses structurelles, il ne suffira pas d’attendre des jours meilleurs pour relancer efficacement notre filière, nous avons de profonds changements à opérer au plus vite.
Cordialement,
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