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Flash d'information des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur

 
Planète Bordeaux
Planète Bordeaux
 
 
 

Edito de Bernard FARGES

 

Cher collègue,

 

Les cours du vrac ont chuté à un niveau anormalement bas et chacune de nos familles professionnelles, viticulture, courtage, négoce, en est responsable.

 

Oui, notre volume de vin commercialisé a chuté brutalement depuis un an et il faudra encore quelques mois pour voir la courbe des volumes remonter.

 

Les causes sont multiples, ralentissement des importations chinoises, baisse continue de la consommation des vins en France et encore plus marquée pour Bordeaux, moins de promotion sur nos vins en grande distribution suite à une hausse des cours importante après le gel de 2017.
L’urgence est à la reprise de notre commercialisation et elle se fera sentir dans quelques mois, surtout si nous mettons en œuvre des outils pour doper cette reprise.
Nous savions depuis le mois de novembre que ces différents éléments allaient conduire à une baisse des cours et auraient dû nous ramener à un niveau de valorisation proche de celui de la récolte 2016, c’est-à-dire entre 1 100€ et 1 500€/tonneau.

 

Si depuis quelques semaines, nous voyons beaucoup de contrats sous les 1 100€/t, c’est parce que nous tous, viticulteurs, courtiers, négociants, trouvons toujours à l’un d’entre nous, et à tour de rôle, une bonne excuse pour accepter la marche inférieure !
Personne, pas un client, n’aurait acheté plus de vin avec un cours en dessous de 1 100€/t cette année !

C’est bien nous qui générons cette baisse et alimentons par des raisonnements à très court terme et des propos toujours plus alarmistes ces baisses insupportables.

Quand un viticulteur a joué la hausse en 2018 en retenant ses volumes, il participe à la baisse un an plus tard. Quand un courtier propose ses échantillons 50€ plus bas que l’offre du négociant, quand un négociant ou une cave coopérative va prendre le marché d’un collègue en dessous d’un prix raisonnable, quand nous ne parlons que des prix les plus bas de la cotation sans tenir compte des prix de bouteilles ou de la moyenne du vrac… nous tous, fabriquons nos difficultés.

 

Quant aux responsables et élus de la filière, nous avons à agir vite en imaginant ou mettant en œuvre des actions nouvelles de promotion pour redynamiser nos ventes et pour sortir de nos schémas toxiques décrits précédemment.

 

Chacun de nous dans la filière doit jouer son rôle pour retrouver une dynamique vertueuse.

Elle ne sera que collective.

 

Cordialement,

 

Lire la suite du Flash d’avril 2019

 
 
 
 
 

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