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Flash d'information des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur

 
Planète Bordeaux
Planète Bordeaux
 
 
 

Edito de Bernard FARGES

« Cher Collègue,

La récolte 2017 est maintenant dans nos chais, elle est d’un volume très faible, comme nous le savions depuis les épisodes de gel d’avril dernier.
Il est encore trop tôt pour juger de sa qualité, mais nous pouvons être confiants.

Cette récolte, parfois très, très petite dans certaines exploitations de nos AOC, sera un choc difficile à amortir, mettant en évidence la faiblesse de nos entreprises à cause d’un environnement économique peu propice à leur solidité.
En effet, nos marges sont faibles depuis longtemps et ne permettent pas d’investir efficacement et plus fortement dans le marketing et la promotion ; la fiscalité empêche la constitution d’épargne de précaution indispensable pour supporter des aléas climatiques ou économiques ; l’Etat continue de diaboliser la consommation de vin présentée comme dangereuse pour la santé et par là même, inquiétante pour nos clients étrangers.

Nous agissons chaque jour pour produire des vins de qualité, pour les vendre partout dans le monde, pour créer de la richesse indispensable à notre économie. Nous savons clairement ce qui rendrait plus compétitives nos entreprises : des marges et des outils de résilience.
Au moment où se déroulent les Etats Généraux de l’Alimentation, ces points semblent enfin émerger avec la mise en lumière de la destruction de pans entiers de l’économie par la recherche du prix toujours plus bas.
Si de nouveaux mécanismes de négociations, autorisés par la France et par l’Europe, permettent d’obtenir enfin des prix rémunérateurs pour les producteurs, alors nous pourrons accélérer nos actions vers des mesures plus respectueuses de l’environnement.
D’ailleurs, la deuxième phase des Etats Généraux sera consacrée aux enjeux environnementaux. Nous voyons déjà s’organiser des demandes visant à culpabiliser les producteurs et à prôner des modèles agricoles non rentables, soutenus par une idéologie du retour en arrière et du repli sur soi.
Notre viticulture s’adaptera très vite, si nos moyens progressent, si nous avons des éléments règlementaires pour faire face aux aléas, si nous investissons dans l’innovation.
Le débat est ouvert, il serait dommage et irresponsable de ne voir émerger que des contraintes alors que nous pouvons changer le modèle économique et écologique de notre agriculture avec les propositions aujourd’hui sur la table. »

 

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L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE. A CONSOMMER AVEC MODERATION

 
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